Le flexitarisme, manger moins mais mieux

Flexitarien, végétarien, végétalien…

Le flexitarisme vient de la contraction des mots FLEXIBLE et VEGETARIEN. C’est un régime alimentaire qui vise à avoir une consommation de viande raisonnée. Une partie de l’apport en protéines va provenir d’alternative à la viande, c’est-à-dire les protéines végétales. Le flexitarien n’est donc pas végétarien (personne qui ne mange pas de viande et de poisson), ni végétalien aussi appelé végan (qui ne consomme aucun produit d’origine animale). C’est donc un régime alimentaire peu contraignant et engagé.

Vers une consommation raisonnée et un impact positif

Les flexitariens continuent de consommer de la viande et des produits d’origine animale, mais pas n’importe lesquels. Les produits industriels issus de l’élevage intensif, trop transformés, achetés en grande surface, laissent la place aux produits locaux, de saison, en circuit court, produits chez des petits producteurs. Ces derniers laissent le temps, à la nature et aux saisons, aux bêtes de paitre aux champs. Un retour à l’essentiel. Redécouvrir le vrai gout des aliments et des produits des terroirs.

C’est également l’occasion pour les consommateurs, d’être acteurs de leur consommation, de privilégier la qualité à la quantité.  Savoir-ce qu’on mange, d’où cela vient et comment cela a été produit. 

Le flexitarisme a un véritable impact sur l’environnement et sur la santé de ceux qui adoptent ce régime alimentaire. 

Il est recommandé de limiter sa consommation de viande rouge à 500g par semaine. En effet, dépasser cette consommation hebdomadaire augmenterait le risque de cancer du côlon et de maladie cardio vasculaire. Le felxitarisme incite à diminuer sa consommation de viande et ne pas en manger chaque jour. Un flexitarien mange entre 1 à 2 fois par semaine de la viande et 1 à deux fois par semaine du poisson. Le flexitarien préfère se servir une seule fois par semaine en circuit court et acheter des pièces de meilleure qualité, respectueuses des contraintes sanitaires et environnementales en vigueur chez les producteurs locaux. 

Le flexitarisme permet de faire un geste pour l’environnement, en réduisant légèrement sa consommation de viande. Être locavore (consommer de la nourriture produite dans un rayon de 100 à 250 Km autour de son domicile) permet également de limiter la pollution liée au transport et à l’acheminement. Enfin, le flexitarisme favorise le bien-être et la condition animale, car il bannit les élevages intensifs et en batteries, où les animaux subissent des conditions de vie déplorables. 

Comment devenir flexitarien

En résumé pour devenir flexitarien il est impératif de :

  • favoriser les circuits courts en allant directement chez le producteur, en AMAP ou en coopérative de producteurs
  • faire attention aux méthodes de production
  • consommer des produits de saison